
En cette période automnale 2025, c’est déjà le temps de tout mettre en oeuvre pour avoir des veaux lors de l’été 2026.
Et, pour différentes raisons, même si c’est moins naturel, je recours à l’insémination artificielle, géréé en parfaite harmonie avec mon vétérinaire d’exploitation
Vu la philosophie de mon élévage, détenir des vaches de différentes races ( à ce jour 15 races) et conduire mon élevage en race pure ( éviter d’avoir recours au croisement), il n’est économiquement pas pensable de détenir un taureau reproducteur pour chaque race, parfois représentée par seulement 1 ou 2 vaches
Notez que le recours à l’insemination artificielle représent aussi des coûts : achats de doses d’insémination ( de 10 à 25 € la dose), stockage de ces doses dans un containeur sous azote liquide et recours à la prestation vétérinaire
Mais, ma stratégie d’élevage ne s’arrête pas à cet aspect économique. Il y a aussi tout une dimension bien-être animal, sécurité sanitaire, bien-être de l’éleveur, …
Le recours à l’insemination artificielle permet une connaissance précise du potentiel génétique du taureau sur de nombreux critères comme le dévéloppement muscualire de ses veaux, la présence ou non du gène pour l’hypertrophie musculaire, .. mais aussi un critère que je trouve important » la facilité de naissance » . Un taureau avec une bonne note de facilité de naissance engendre des veaux faciles à mettre bas (petits à la naissance, bonne morphologie, vitalité importante des veaux) Ce critère rend plus probable un vêlage sans assistance: plus de bien être pour le veau, la vache et moins de stress pour l’éleveur. Grâce à cette vigilance sur ce critère, il n’y a pas besoin d’intervenir par césarienne.
Le recours à l’insémination permet d’avoir une date précise de la fécondation et donc une date estimée du vêlage avec un écart possible de quelques jours. La connaissance de la date probable du vêlage permet de mettre la vache dans les meilleures conditions possibles pour le vêlage qui se passe toujours sur l’étable, même en été, afin d’assurer une surveillance optimale et un bon suivi du démarrage du veau ( parfois, une petite assistance s’avère nécessaire lors des premières têtées)
Le recours à l’insémination artificielle engendre, parfois, des taux de fécondation moindre que par l’usage d’un taureau reproducteur. Néanmoins, en suivant le protocole vétérinaire au mieux et en faisant, parfois usage d’echographie,il est possible d’avoir des résultats corrects comme 8 vaches sur 10 gestantes dont 5 sur 10 avec une insémination et 3 sur 10 pour lesquelles il faut 2 inséminations. Pour les 2 non gestantes, il suffit parfois de les laisser un peu au repos ou d’intervenir avec une ration spécifique enrichie en minéraux et vitamines








